mercredi 27 juin 2007

Les investissements dans le secteur pétrolier devraient augmenter aussi bien dans l'amont que dans l'aval



La demande de pétrole dans le monde devrait augmenter de 42,17% à 118 millions de barils par jour (mbj) en 2030, contre 83 millions de barils par jour en 2005, selon l’Opep.
Cette prévision de hausse est établie en tablant sur un prix du baril compris entre 50 et 60 dollars, d'une croissance mondiale annuelle moyenne de 3,5%, et en l'absence de changements technologiques et de politiques énergétiques importants.
Les pays en voie de développement devraient être responsables de la plus grande partie de cette hausse, avec un doublement prévu de leur consommation, de 29 mbj à 58 mbj. La demande des pays de l'OCDE croîtra de façon moindre, à 53,4 mbj contre 49,6 mbj en 2005, soit une hausse d'environ 4 mbj.
Le secteur des transports sera la principale origine des futures hausses de la demande, avec un nombre total de 1,2 milliard de voitures en circulation dans le monde en 2030, contre 700 millions en 2005. Outre les transports, les activités industrielles et résidentielles des pays en voie de développement seront les principales responsables de la hausse.
La fourniture de pétrole brut par des pays non Opep devrait d'abord atteindre un palier autour de 48 mbj, avant le début d'un déclin graduel à partir de 2020, pour se situer juste au-dessus de 45 mbj en 2030. La fourniture totale des pays non Opep (y compris huiles non conventionnelles) devrait atteindre 59 mbj en 2030, contre 49 mbj en 2005.
La fourniture estimée de brut par l'Opep devrait augmenter après 2010, pour atteindre 38 mbj en 2020 et 49 mbj en 2030 (contre 31 mbj en 2005). Sa fourniture de gaz naturel liquéfié et d'huiles non conventionnelles devrait atteindre 10 mbj en 2030, contre 4 mbj en 2005.
Ces prévisions montrent la nécessité d'investissements substantiels sur l'ensemble de la chaîne. Jusqu'en 2030, la totalité des investissements requis dans le secteur amont devraient atteindre 2.400 milliards de dollars, sans les investissements nécessaires d'infrastructures. Dans l'aval, l'ensemble des investissements nécessaires dans le raffinage jusqu'en 2020 devraient atteindre 450 milliards de dollars, dont 230 milliards pour l'entretien et le remplacement des infrastructures actuelles, ajoute-t-elle.

mercredi 20 juin 2007

Le développement des biocarburants inquiète l'OPEP


L'OPEP estime que si les pays importateurs de pétrole continuent le développement de biocarburants, tout en envisageant une baisse de la consommation de ce même pétrole, il est de "notre droit de réallouer nos investissements". Les Etats-Unis et l'Union Européenne envisagent en effet de réduire leur consommation de 20% d'ici 2020, en compensant le manque par des énergies alternatives. Une offre de pétrole trop abondante irait contre les intérêts de l'OPEP, cette configuration entrainant une baisse des cours.
En tenant compte des informations sur la réduction de la consommation de pétrole, liée à la production de biocarburants, le secrétaire général de l'OPEP, Abdullah el-Badri prévient que, si les énergies alternatives viennent à être insuffisantes pour compenser une offre de pétrole inférieure, "alors il y aura une pénurie".

samedi 16 juin 2007

Biocarburants et environnement

Dans la lutte contre les changements climatiques, les biocarburants sont considérés comme neutre en carbone puisque le CO2 libéré par sa combustion a déjà été absorbé par la plante avant sa récolte. La production de masse de biocarburants devrait représenter l'un des principaux développements de l'agriculture au 21e siècle. Ce faisant, elle pourrait devenir une très grande menace pour l'environnement. Par exemple, le Brésil qui compte le plus grand nombre d'utilisateurs d'éthanol au monde voit maintenant ses forêts amazoniennes défrichées pour la production de carburant à base de palmier. Aussi, l'agriculture industrielle va devenir nécessaire dans plusieurs pays afin de répondre à la demande. Mais, ce type d'agriculture nécessite des produits chimiques comme des pesticides, des herbicides et des fertilisants, en plus de demander des ressources énormes en eau.

vendredi 15 juin 2007

Futur projet algéro-nigérian du "Trans-Saharan Gas-Pipeline"


Le projet, algéro-nigérian du "Trans-Saharan Gas-Pipeline", dont le coût est estimé à plus de 10 milliards de dollars, aura une capacité de 20 à 30 milliards de m3 de gaz naturel à acheminer du Nigeria vers l’Europe via le Niger et l’Algérie à partir de 2015.
Ce projet de gazoduc intercontinental d’envergure mondiale sera d’une longueur totale de 4.128 kilomètres dont 1037 km en territoire nigérian, 841 km au Niger et le plus long tronçon, 2 31O km, traversera le territoire algérien jusqu’à la côte méditerranéenne.

mardi 12 juin 2007

1.208 milliards de barils de réserves


Les réserves mondiales prouvées de pétrole s'élevaient à 1.208 milliards de barils à la fin 2006, contre 1.209 milliards un an plus tôt, selon le rapport annuel de BP "Statistical Review of World Energy" publié mardi. Cette diminution d'un milliard de barils s'explique en partie par la baisse des réserves de la Norvège, tombées de 9,6 milliards de barils à 8,5 milliards de barils. Les réserves du premier producteur mondial, l'Arabie saoudite, ont en revanche augmenté, passant de 261,4 à 264,3 milliards de barils. Les chiffres de 2006 incluent pour la première fois une estimation des réserves contenues dans les sables bitumineux canadiens. Elles sont chiffrées à 163,5 milliards de barils. Les calculs de BP sont effectués à partir de statistiques officielles publiées par différents Etats.

vendredi 8 juin 2007

GDF +EDF ou GDF+SUEZ ou GDF+SONATRACH ou GDF+???


Tout comme il l'avait déclaré le 23 mai dernier sur les ondes d'Europe 1, le Premier ministre François Fillon réaffirme ce vendredi dans une grande interview accordée au quotidien "Au Parisien/Aujourd'hui en France", que le projet de fusion entre Gaz de France et Suez est "valable", mais qu'il y a "d'autres options", avec l'Algérie ou EDF par exemple.

"GDF est une grande entreprise qui a besoin d'alliances pour jouer dans la cour des grands. Le projet de fusion avec Suez est valable. Mais il y a d'autres options: l'option algérienne, l'option EDF et d'autres encore", déclare le Premier ministre. "Nous avons demandé aux entreprises d'examiner ces options, et nous travaillons pour prendre une décision", ajoute-t-il. Pendant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait évoqué un partenariat entre GDF et Sonatrach, la grande société énergétique algérienne, pour sécuriser l'approvisionnement en gaz de la France, son entourage parlant de la création d'un "grand groupe gazier euro-africain".

jeudi 7 juin 2007

La Lybie vend TAMOIL a un fond de pension américain



C'est la plus grosse transaction jamais effectuée par la Libye et la plus inattendue de la part du régime du colonel Khadafi. Ce dernier, conseillé par BNP Paribas, a vendu au fonds d'investissement américain Colony Capital pour 4 milliards d'euros les activités européennes du groupe pétrolier Tamoil.
Tamoil, qui détient et exploite plus de 3000 stations service en Europe, est un leader sur le marché italien et possède des raffineries de pétrole en Italie, en Suisse, en Espagne, et en Allemagne.

mardi 5 juin 2007

ERIKA: une amende de 375.000 euros pour TOTAL



Après quatre mois d'audience, les procureurs du procès de l'Erika ont réclamé des peines maximales à l'encontre de Total, du propriétaire et du gestionnaire du pétrolier dont le naufrage a provoqué une immense marée noire en décembre 1999 sur les côtes françaises. Le tribunal mettra son jugement en délibéré, au moins jusqu'à la fin de l'année, voire jusqu'au début 2008.
L'Erika, navire vieux de 24 ans affrété par Total, s'est brisé en deux le 12 décembre 1999 au large de la Bretagne dans une tempête avant de sombrer, déversant 20.000 tonnes de fioul sur 400 km de côtes, tuant des dizaines de milliers d'oiseaux et ravageant la faune et la flore marines. L'équipage avait été sauvé de justesse par hélitreuillage.

Pour en savoir plus:

dimanche 3 juin 2007

ENTREPOSE CONTRACTING 5 années d’existence, déjà une saga


ENTREPOSE CONTRACTING spécialisée dans les projets internationaux « clé en main » dans l’industrie de production du pétrole et du gaz, dans le transport (pipe-lines, stations de compression), terminaux gaziers et du stockage du pétrole et du gaz dans de nombreux pays producteurs (Royaume-Uni, Espagne, Algérie, Moyen-Orient, Indonésie) vient de connaître une nouvelle étape dans son développement par le rachat par VINCI.
ENTREPOSE CONTRACTING est née en novembre 2002 suite au regroupement par SUEZ de ENTREPOSE et DELATTRE LEVIVIER pour former ENDEL, et la prise d’indépendance au travers d’une MBO.
2003 : acquisition de l’activité grands projets d’INEO INTERNATIONNAL,
Avril 2005 : prise de participation dans GEOSTOCK leader mondial dans la conception et l’exploitation de stockages souterrains d’hydrocarbures liquides et gazeux, à hauteur de 25%, aux côtés de TOTAL et BP
Juin 2005 : entrée en bourse dans l’Eurolist d’Euronext Paris
Octobre 2006 : Acquisition de GEOCEAN spécialiste des travaux maritimes à l’international, principalement centré sur la pose de pipelines
Mai 2007 : acquisition de Amec Spie Capag, l'un des leaders mondiaux de la pose de pipelines terrestres, pour un montant de 48,5 millions d'euros
Mai 2007: rachat par VINCI de 41% du capital et dépôt d’une offre publique d’achat pour la totalité au prix de 65 €. Le prix d’introduction en 2005 était de 23€.
Le chiffre d’affaire est passé de 181 M€ en 2003, à 340 M€ en 2006 avec un résultat net de 11 M€.
Les grands groupes s’intéressent au marché porteur de l’oil § gas, confirmant que la fin du pétrole est encore loin.