dimanche 30 novembre 2008

L’OPEP décide de ne pas diminuer sa production, pour l’instant


Avec des prix du brut en dessous de 50$ le baril, on aurait pu supposer que l’OPEP fermerait le robinet le plus tôt possible. Certains de ses membres comme l’Iran, le Nigéria et le Venezuela disent que leurs économies nationales soufrent terriblement de cette baisse des cours.

L’OPEP réunie samedi a reporté sa décision sur la diminution de la production.
Cette décision est favorable pour les grandes économies occidentales, la Chine et L’Inde. Des prix du pétrole plus élevés pousseraient les pays fragilisés par la crise dans une récession plus profonde.

L’Arabie Saoudite souhaiterait une élévation des prix de 20$ pour amener le prix du baril à un prix raisonnable autour de 75$ qui éviterait de geler les investissements dans le secteur et qui mènerait à une crise des approvisionnements dans l’avenir.

La non décision de l’OPEP sera peut-être la seule bonne nouvelle économique de cette fin d’année au moins jusqu’à la prochaine réunion de l’OPEP le 17 décembre à Alger. Le Président de l’OPEP, Chakib Khelil a déclaré que l’organisation « accepte de prendre le 17 décembre toutes les mesures nécessaires de façon à ajuster l’offre à la demande pour réaliser la stabilité du marché »

jeudi 6 mars 2008

Quel intérêt pour les biocarburants dans les pays occidentaux


Les scientifiques s’interrogent sur l’intérêt des biocarburants. Lors d’un séminaire à Grenoble des experts se sont inquiétés de la précipitation avec laquelle on s’est engagés dans la production de biocarburants.

Les pays occidentaux ont engagés depuis 2003 des plans ambitieux de développement des biocarburants. Aujourd’hui l’OCDE, l’ONU, la FAO (Organisation pour l’alimentation et l’agriculture) ont publiés des rapports à charge contre ces carburants.

La Commission Européenne se retrouve maintenant isolée dans sa détermination à développer les biocarburants. Le commissaire à l’énergie Piebalgs à récemment dit en réponse au rapport de la Chambre des Communes: ” The Commission strongly disagrees with the conclusion of the Environmental Audit Committee of the British House of Commons report, where it says that the overall environmental effect of existing biofuel policy is negative. On the contrary, it is delivering significant greenhouse gas reductions, compared with its alternative, oil.”

Le bilan énergétique global très contreversé, l’impact environnemental de la mise en production des terres en jachère, la concurrence avec les cultures alimentaires, le peu d’incidence sur le changement climatique, sont quelques sujets qui minimisent l’intérêt des biocarburants. Les points positifs sont plus difficiles à identifier.

TOTAL qui s’était engagé à ouvrir 500 stations services à l’éthanol fin 2007 n’en à ouvert que 150, de toute façon les constructeurs de voitures ne sont pas au rendez-vous et les pompes de E85 opérationnelles restent inactives.

L’année 2008 va obliger les politiques et les scientifiques a se reposer la question de l’intérêt de ces carburants.

Un sondage a été mis en ligne sur la page d’accueil du site Europétrole le 3 février pour vous demander votre avis sur l’opportunité des biocarburants comme carburant.

samedi 23 février 2008

Gazprom, Total et StatoilHydro créent la société opératrice de la première phase de développement de Shtokman


Le 21 février, au siège de Gazprom, Alexey Miller, Président du Directoire de Gazprom, Christophe de Margerie, Directeur général de Total, et Helge Lund, Président-Directeur général de StatoilHydro, ont signé un accord donnant naissance à la Shtokman Development Company dans laquelle Gazprom détient une participation de 51 %, Total 25 % et StatoilHydro 24 %.

La « Shtokman Development Company », société de droit suisse, se chargera de l’ingénierie du projet, du développement, de la construction, du financement et de l’exploitation des installations de la première phase de développement du gisement de Shtokman.

Les partenaires ont précisé que les études d’ingénierie et de conception (FEED) du projet ont été lancées. Les conclusions de cette étude, attendues au second semestre 2009, devraient permettre de prendre une décision finale d’investissement. Par ailleurs, les sous-traitants russes et internationaux chargés des études de FEED ont déjà été désignés et un site à terre à été choisi pour la construction des installations, près de Teriberka, dans la région de Mourmansk.

« Ce partenariat stratégique réunit la longue expérience, les nombreuses ressources et les technologies de pointe de nos trois compagnies. Ces éléments, indispensables à la réussite de ce projet unique en son genre, garantiront un approvisionnement en gaz fiable et pour le long terme aux consommateurs européens. La création de la Shtokman Development Company marque la première étape de la réalisation du développement de Shtokman », déclare Alexey Miller.

« La création par Gazprom, Total et StatoilHydro de cette entreprise conjointe constitue une étape importante qui nous permet d’unir nos forces et nos expériences dans le développement de grands projets situés dans des environnements hostiles et reculés afin de répondre aux enjeux du projet Shtokman », affirme Christophe de Margerie.

« Shtokman peut servir d’impulsion au lancement de nouveaux projets dans la région Arctique, en toute sécurité malgré la rigueur du climat et de l’environnement. Nous sommes impatients de passer aux étapes suivantes de cet ambitieux projet mené en coopération avec Gazprom et Total et d’apporter notre expérience et nos compétences acquises sur le plateau continental norvégien », ajoute Helge Lund.